samedi 31 mars 2007
samedi 24 mars 2007
vendredi 23 mars 2007
jeudi 22 mars 2007
Léonie et sa maman
Examen attentif de la maman
Premier jour à la maison
mercredi 21 mars 2007
Léonie et son papa
Léonie sous surveillance
Du côté de la famille du papa
Grande Grande Tante Yvonne
Arrière Grand-Père Pierre
Grande Cousine Martine ("Super "marraine de papa)
Léonie et les amis des parents
samedi 3 mars 2007
Toi, ma fille (texte)
Avec Maman nous t’avons déjà vue à la première échographie tu es magnifique tu as de jolies doigts de mains et de pieds. A ce jour nous ne connaissons pas ton sexe.
Dès que je pense à toi j’ai des larmes de joie et de bonheur. Ta maman, ma maman, ta grand-mère paternelle, et toute la famille nous venons de vivre des moments à la fois difficiles et heureux :
Tout d’abord avec ma santé, ma mère m’a donné un de ses reins pour pouvoir stopper temporairement ma maladie de berger que j’ai depuis quelques années. Ce don d’organe m’a bouleversé, ma mère m’a redonné vie le 23 février 2006, le jour de l’anniversaire de ton arrière grand-père paternel.
Ta grand-mère est une femme et une mère formidable car ce n’est pas facile de donner un de ses reins, cela peut être dangereux pour soi même. Elle a hâte de te voir, tellement hâte qu’elle a acheté tes premiers vêtements : une grenouillère avec des petites chaussettes et un lapin en peluche qui a de longues oreilles.
Puis nous avons emménagé le 23 mars 2006 dans ta future maison : un appartement à Neuilly sur Marne dans la résidence «les jardins de l’écluse».
Ensuite tu es apparu(e) comme par magie dans notre vie le 23 juin 2006.
Tu dois mieux comprendre maintenant pourquoi je suis impatient de te voir. Tu es arrivé(e) comme un autre don mais cette fois venu du ciel et le fruit d’un grand amour avec ta maman.
Ton papa
Ma Chérie d'Amour (texte)
Ma chérie,
Notre désir d’avoir un enfant ensemble, ton père et moi, remonte à plusieurs années. C’est en juin 2006 que tu as été conçue, après la deuxième « naissance » de ton papa, pour notre plus grand bonheur puisqu’il n’y avait plus de nuages qui risquaient d’assombrir notre avenir. Nous habitions notre appartement aux bords de marne à Neuilly-sur-Marne, et il ne manquait plus que toi pour achever de nous combler !!
La coupe du monde de football et plus particulièrement le match France-Togo (le 23 juin 2006) ont mis ton papa dans tous ses états, et c’est ainsi que tu as pris corps dans mon corps.
Nous avons réalisé que tu étais là 3 semaines plus tard. Nous avons attendu que j’ai 1 semaine entière de retard avant de faire le test de grossesse, mais au fond de moi j’avais déjà l’impression que tu étais là. Quand le test s’est révélé positif, ça a été une grande nouvelle qui nous a bouleversés. Nous l’avons très rapidement partagée avec tes grands-parents et tes oncles et tantes. Nous l’avons annoncé à tes grands-parents en leur offrant le test. Mamoune Françoise a très vite compris le message. Mes parents ont mis quelques minutes à comprendre, Mamoune Danielle a même cru qu’on lui offrait un thermomètre, c’était très amusant de les voir s’interroger. Mais quand ils ont réalisé, ils ont tous les deux bondis et criés de joie !!
Ma grossesse s’est déroulée à merveille, tu as été une « occupante » parfaite. Ces 8 mois et 1 semaine ont été ponctués de grands moments d’émotion pour ton papa et moi : à la première échographie, le 2 septembre 2006, nous t’avons vue pour la première fois et nous avons entendu ton cœur. Ton papa a même versé une larme, il est très sensible tu sais, et étais tellement heureux de t’attendre. A la deuxième échographie, le 13 novembre 2006, nous avons appris que tu étais une petite fille. Cela a ravit ton papa qui avait une petite préférence pour le sexe féminin.
Tu as cependant vécu à travers moi deux moments très difficiles, mon cousin Fred et ma grand-mère Germaine nous ont quittés au mois d’août 2006 et au mois de février 2007. J’aime penser que leurs âmes sont allées rendre visite à la tienne avant de s’envoler vers le paradis, et que vous avez pu échanger de la tendresse ainsi. Quand tu seras plus grande, je te raconterais quelles merveilleuses personnes ils étaient.
J’ai arrêté de travailler le 9 février 2007, j’avais un ventre bien rond, et je commerçais à me fatiguer dans les transports. Il était prévu que tu arrives le 23 mars, et nous étions convaincus que tu arriverais ce jour là, puisque nous sommes « abonnés » au 23. Ton père, mon père, ta tante Céline, ton arrière papi Pierre sont nés des 23 ; ton papa a été greffé le 23 février, et nous avons reçu notre appartement le 23 mars. J’avais donc prévu de consacrer mes 6 semaines d’attente à la maison à préparer ton arrivée. Mais contre toute attente, le 3 mars à 3h30, tu as décidé qu’il était temps pour toi de pointer le bout de ton nez. Tu as provoqué chez moi des premières contractions, qui étaient douloureuses mais supportables. J’ai attendu dans mon lit jusqu’à 6h30, puis j’ai pris un bain pour voir si ce n’était pas une fausse alerte, mais à 8h, les contractions s’étaient rapprochées, et étaient de plus en plus intenses. Ton papa et moi avons donc décidé de partir à la maternité. A 9h, Françoise, la sage femme, me mettait sous monitoring. A10h30, elle me confirmait qu’il ne s’agissait pas d’une fausse alerte. Moi je souffrais beaucoup depuis 1 heure, je lui ai demandé d’appeler l’anesthésiste pour qu’il m’aide à ne plus souffrir. Mais je voulais vraiment te sentir sortir de moi, alors je lui ai demandé de ne pas trop endormir mon ventre. Il a très bien fait son travail, et à 14h00, quand tu étais prête à sortir, je ressentais à nouveau légèrement les contractions. Mon gynécologue est arrivé, et il t’a aidé à trouver ta route, devant ton papa ébahi devant ce spectacle unique. Je pouvais lire dans ses yeux toute l’émotion de ce moment, où ta petite tête commençait à apparaître. Nous avons même fait un « temps mort » pour que la sage-femme aille chercher un miroir et que je puisse également te voir sortir. Ensuite ça a été très vite, j’ai ressenti le passage que tu te frayais, et c’était magique. Tu as tout de suite pleuré quand tu es sortie, et la sage-femme t’a déposée sur mon ventre, tu pleurais, tu étais encore pleine de liquide blanchâtre et visqueux, et j’ai même eu peur de te faire tomber. Je t’ai gardée à peine une minute, car il fallait que les sages femmes s’occupent de toi, mais le souvenir de ce premier contact de nos deux corps « séparés » est inoubliable.
Ton papa et moi sommes ensuite tombés dans les bras l’un de l’autre, en pleurant de bonheur, et en nous remerciant mutuellement de ce fabuleux cadeau de la vie que nous venions de recevoir.
Depuis ce jour, tu as bouleversé notre vie, tu es un ange adorable pour qui nous ne voulons que du bonheur, et nous ferons tout pour éclairer ta vie. Merci d’avoir déjà éclairé la notre!
Ta maman